DL Journal Club: “Convolutional Neural Fabrics” digest by Sébastien Lerique

Friday, May 9th, 2018 at 2pm – IXXI Conference room M7

Sébastien Lerique will give a presentation of the paper “Convolutional Neural Fabrics”  published by Shreyas Saxena and Jakob Verbeek at NIPS 2016. This paper proposes a method to construct neural network architectures by training a fabric of possible architectures instead of relying on expert knowledge.

Full details on the Journal Club’s repository.

Convolutional Neural Fabrics by Shreyas Saxena and Jakob Verbeek (2016)

(Français) Racine

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(Français) CO3i : Projet Connaissances collectives et cognition individuelle

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(Français) A ma vigne

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Seminar by Mathieu Avanzi : Cartographier les régionalismes du français

Where: salle R174 du site Descartes de l’ENS
When: le mardi 25 juillet à 9h30

Mathieu Avanzi, FNRS & Université catholique de Louvain

Résumé : Le but de cet exposé est double. Dans un premier temps, je présenterai la méthodologie suivie pour recueillir les données utilisées pour mettre au point les différentes cartes qui illustrent le site de vulgarisation scientifique “Français de nos régions”, avec une présentation de régionalismes relatif au lexique (les dénominations du pain au chocolat, du crayon à papier, de la serpillière, de la pelle à poussière, etc.), à la grammaire (le y savoyard, le passé surcomposé, l’ordre des pronoms : donne-moi-le, la variation dans les valences verbales : faire chier à/0 quelqu’un; attendre sur/après quelqu’un; regarder à/0 quelque chose) et la prononciation (voyelles moyennes, consonnes finales) ; dans la seconde partie, je présenterai différents types de cartes thématiques que ces données permettent de produire (cartes symboles/points, cartes choroplèthes avec sans sans lissage, cartes de chaleur, etc.), ainsi que leurs avantages et leurs inconvénients.

More: https://sites.google.com/site/mathieuavanzi/

https://francaisdenosregions.com

École d’été de cartographie et de visualisation

Date: 3 au 5 juillet 2017 – Enssib
Où : ENSIB, Lyon
Programme : http://barthes.enssib.fr/ECV-2017/
Organisateur : Eric Guichard

Constat

Les méthodes et outils de visualisation ont depuis 15 ans pris un grand essor en physique et en informatique. Elles soulèvent néanmoins des interrogations de plusieurs types:
fiabilité de la représentation, puisqu’il s’agit de projeter des points ou graphes plongés en des espaces de grandes dimensions sur des plans (sur l’écran). Or certaines productions graphiques ne quantifient pas l’information perdue par de telles projections;
risques de réification, quand le réel est supposé se confondre avec l’image obtenue: « le graphe (ou la carte) montre que… »;
tiraillements des chercheurs et producteurs entre des effets de mode et des dynamiques disciplinaires (quand par exemple la physique investit le champ de la sociologie);
enfin, au plan des positivités, apports heuristiques de telles représentations et circulations, qui aident à infirmer ou confirmer des hypothèses, affiner des problématiques, expliciter sa démarche épistémologique (préciser les parts de la preuve graphique et de l’appareillage numérique dans le raisonnement, etc.).
Or la majorité de ces questions a été abordée par les sciences sociales entre les années 1970 et 2000. Par exemple,

l’usage des analyses factorielles par les sociologues et historiens a d’emblée alimenté les débats sur la qualité et la vraisemblance des représentations graphiques qui les accompagnaient (mesure précise de la perte d’information, possibilité ou non de comparer des individus et des variables graphiquement proches, etc.);
les débats sur les liens entre carte et territoire, sur les distorsions de la réalité induites par les jeux d’obtenues et les indicateurs, sur les vertus et limites de l’échantillonnage et des exemples singuliers ont traversé la sociologie, la géographie, l’histoire, jusqu’à la littérature (Borgès et la carte 1/1);
enfin, les apports heuristiques de telles méthodes et de la cartographie ont été identifiés et abondamment commentés. Et des historiens (Michel de Certeau), des anthropologues (Jack Goody) et des philosophes (François Dagognet) ont explicité le rôle essentiel de la technique et de l’instrumentation dans nos raisonnements, dans nos représentations du monde et dans nos façons de faire et de penser la science;
Aussi les questionnements actuels semblent-ils négliger les réponses apportées à leurs équivalents d’il y a quelques décennies.

Projet

L’école d’été a tout d’abord le projet de remédier à ces amnésies, en proposant un cadre théorique et méthodologique qui articule les démarches passée et contemporaine et qui les mette soigneusement en écho, dans une perspective de régénération du dialogue interdisciplinaire.
Elle vise aussi à tenir compte d’une double évolution que l’on pourrait qualifier en première analyse de sociologique:
du fait de l’essor des productions graphiques et logicielles en ligne (grand public ou spécialisées), un intérêt croissant et généralisé pour les savoirs et les productions des artistes et designers, qui possèdent des compétences désormais utiles et peu enseignées en sciences sociales ou exactes;
Une appropriation de ces méthodes de cartographie et de visualisation doublée des questionnements précités par des acteurs qui revendiquent une distance à l’Université, même s’ils en sont souvent proches (mouvements hackers, DIY, militants politiques, etc.).
L’école d’été laissera une place importante à ces nouveaux entrants et à leurs productions, leurs questionnements propres, leurs collaborations et leurs débats avec le monde universitaire;

Enfin, seront détaillés les logiciels de graphes ou intégrant des outils de synthèse graphique, les principales librairies (carto-)graphiques, etc., afin de combler le fossé entre les deux types historiques de savoir-faire et d’en faire profiter les étudiants, doctorants et professionnels.

Conférences, tables rondes, présentations originales alterneront avec des ateliers spécifiques dédiés à la production de cartes et graphiques, à leur sémiologie, à leurs esthétiques. La dimension épistémologique de tels savoirs et savoir-faire sera détaillée.

Programme

Lundi 3 juillet

10h Yves Alix, Directeur de l’Enssib.
Message de bienvenue.
10h15 Éric Guichard, épistémologue, Enssib, responsable du RAIL et de l’ERST.
Introduction.

10h30 Jean-Luc Pinol, historien (Ens-Lyon).
De la carte pré-perforée à l’histoire spatiale.

11h30 Éric Fleury, informaticien (Ens-Lyon et Inria, Dante, IXXI).
Méthodes de graphes dynamiques appliquées à la linguistique: le cas de tweeter.

12h15 Philippe Rivière et et Agnès Stienne, journaliste et programmeur, artiste http://visionscarto.net
Enquêtes cartographiques.

13h-14h15 Repas libre

14h15 Dana Diminescu, sociologue, Mines-Paristech.
Traçabilités migratoires.

15h Romain Vuillemot, informaticien, Ecole Centrale de Lyon.
La conception de visualisations interactives de données: du prototypage rapide au déploiement sur le web.

15h45-16h Pause café

16h Hervé Théry, géographe, CNRS.
Comment les géographes pensent-ils les apports heuristiques de la cartographie et la preuve graphique?

17h Fin des conférences

* * * 17h30-18h30 Arthur Perret, Enssib et Inria, membre du RAIL.
Atelier d’initiation à QGIS

Mardi 4 juillet

10h Jacques Lévy, géographe, EPFL.
Présentation de l’Atlas politique de la France.
11h Pierre Borgnat, physicien, traitement du signal, IXXI.
Cartographie des pratiques du Vélo’v.

11h45 Thierry Joliveau, géographe, UJM et EVS.
La place de la cartographie dans les approches géographiques du numérique.

12h30-14h Repas libre

14h Patricia Loué, artiste peintre.
Cartographies imaginaires.

14h45 Stéphane Grumbach, Inria et IXXI, membre du RAIL.
Cartographier le pouvoir, des territoires aux flux.

15h30-15h45 Pause café

15h45-16h30 Clément Renaud, géographe, informaticien, EPFL, membre du RAIL.
Systèmes techniques de lecture et d’écriture: la réalisation d’un atlas historique des universités avec leaflet et d3.js

16h30-17h15 Table ronde Les débats sur la preuve graphique: histoire et réalités actuelles.

17h15 Fin des conférences

* * * 17h30-18h30 Philippe Rivière.
Atelier D3.js: Jouer avec les projections.

Mercredi 5 juillet

10h Pierre Grangé-Praderas, artiste.
Hack e(s)t-éthique? Cartographie des hackers.
10h45 Henri Desbois, géographe, Univ. de Nanterre, membre de l’ERST et du RAIL.
Le compas dans l’oeil. La cartographie et la notion d’objectivité scientifique, du 18e siècle à nos jours.

11h45 Pablo Jensen, physicien, IXXI.
L’histoire de la théorie des ondelettes.

12h30-13h45 Repas libre

13h45-14h30 Jean Dhombres, mathématicien et historien, Ehess, CNRS, membre du RAIL.
En quoi les théories mathématiques sur la carte ont-elles contraint le regard géographique?

14h30-16h Table ronde Perspectives épistémologiques.

16h Conclusions.

(Français) L’appel à projets 2017 de la Fondation Blaise Pascal

ANR DyLNet — Language Dynamics, Linguistic Learning, and Sociability at Preschool: Benefits of Wireless Proximity Sensors in Collecting Big Data

Because preschool is the first step in a child’s school career, it is necessary to understand how children from different social backgrounds integrate and adapt to it. Oral language plays a key role in this process: it is the mean and result of socialization at school and is the “vital condition for the success of all pupils” (BOEN, 26/03/2015). Children integrate and adapt at school by communicating. At the same time, school socialization increases the opportunities to communicate with peers and with the adults responsible for the children, promotes learning and strengthens linguistic skills. A virtuous circle – or a spiral of failure – may therefore become established between children’s sociability, oral communication and learning at school. Social inequalities are a key factor in this chain since, as of age 2, children from different backgrounds do not exhibit the same level of language skills and do not all use, to the same extent, the linguistic codes that are encouraged at school. These early differences, which are transmitted within the family, have given rise to numerous studies that have revealed the influence of the nature and quantity of the speech addressed to children in different social environments. However, these works tell us little about the influence of peers, which may modulate the impact of the family given that peer groups give rise to a certain social mix, in particular in the school context. School attendance therefore introduces a new factor into the equation, especially when the academic group is socially mixed or through the speech produced by the teachers. The aim of DyLNet is to observe and characterize the relations between child socialization and oral language learning during the preschool period by means of an innovative multidisciplinary approach that combines work in the fields of language acquisition, sociolinguistics and network science. It will be implemented through the 3-year follow-up of all the children (200) and teaching staff at a socially mixed preschool. The social interactions between individuals will be recorded using wireless sensor technology which will record inter-individual proximity data at 5 second intervals. These sensors will be worn for one week every month for a period of 3 years. We will monitor the children’s language development on the basis of their results in general language tests and the recording of their social use of language in natural interactions, through microphones implemented on the sensors. Finally, the children’s social profiles will be identified by means of questionnaires sent to their families. Thanks to the analytical (detection of communities) and modeling (data driven multi-agent models) power of the network science, the social interaction data will be matched against the children’s linguistic performances and sociolinguistic usage. The task, in particular, will be to examine the influence of the children’s social relations on their language development (if individuals stay in the same peer community between two observation times, does the linguistic distance between them falls over the same period?) and, equally, the influence of language on these social relations (if two individuals belong to the same linguistic group at time T, does the probability that they will be in the same peer community increase at time T+n?). We shall also examine the interactions between the pupils and the teaching staff – teachers and classroom assistants – in order to observe whether their frequency has an impact on the children’s language development. Finally, DyLNet will result in the provision to the scientific community of a database indicating the relations between the recorded interaction frequencies and the language descriptions of a broad school community of children and adults followed up over three years.

(Français) première réunion du projet CO3i — Connaissances collectives et cognition individuelle : conceptions, croisements disciplinaires, données

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Seminar by Federico Battiston: Structure and dynamics of multiplex networks

Federico Battiston from Queen Mary, University of London will talk about:

Title: Structure and dynamics of multiplex networks

Abstract:
Many real-world complex systems consist of a set of elementary units connected by relationships of different kinds. All such systems are better described in terms of multiplex networks, where the links at each layer represent a different type of interaction between the same set of nodes, rather than in terms of (single-layer) networks. In this talk I will introduce multiplex networks and several metrics to measure multiplexity at different scales. Measures are validated and applied to real-world systems with examples from collaboration networks, terrorist networks and the brain. I will also show how multiplexity can produce the emergence of qualitatively novel dynamical behavior, focusing on the case of social dynamics.

Date: 24th April at 11am
Place: Salle des conseils (Monod 2nd floor).