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Soutenance de thèse: Charlotte COMBE – 09/05/2016 @14h – LOV

Titre: « Effets quantitatifs et qualitatifs de la lumière sur la croissance des microalgues en culture dense et sur leur production de molécules d’intérêt » 

Les microalgues constituent une source prometteuse de biocarburants dits de troisième génération. L’intérêt de ces micro-organismes photosynthétiques réside également dans l’étendue de la palette de molécules qu’elles peuvent produire, telles que les protéines, les pigments ou encore les vitamines. Néanmoins, des progrès sont encore nécessaires pour diminuer les coûts économiques et environnementaux des procédés de culture et assurer ainsi la viabilité de la filière. En particulier, mieux comprendre l’effet de la lumière sur la productivité des cultures denses est une étape essentielle pour optimiser ces procédés.

L’objectif de cette thèse est d’étudier les effets quantitatifs et qualitatifs de la lumière sur la croissance et les mécanismes d’acclimatation de deux espèces de microalgues à fort intérêt biotechnologique, Dunaliella salina et Tisochrysis lutea.

La première partie de cette thèse examine la réponse de Dunaliella salina à des variations rapides de la lumière, reproduisant les fluctuations de l’éclairement typiquement perçues par les cellules microalgales brassées au sein des systèmes de cultures industriels à haute densité de type raceway. Dans la seconde partie, nous avons analysé la réponse de Dunaliella salina et Tisochrysis lutea à différentes compositions du spectre lumineux. L’approche à la fois expérimentale et théorique nous a permis d’identifier les effets d’une lumière colorée sur la productivité et la composition pigmentaire des microalgues. Nos résultats offrent des perspectives encourageantes et des pistes concrètes permettant d’optimiser l’utilisation de la lumière pour produire des microalgues et d’améliorer le bilan énergétique de ces procédés.

Membres du jury:

Dr. Claude Aflalo – Rapporteur
Pr. Yannick Huot – Rapporteur
Dr. Jean-Paul Cadoret – Examinateur
Dr. Bruno Sialve – Examinateur
Dr. Olivier Bernard – Co-directeur
Dr. Sophie Rabouille – Co-directrice
Dr. Antoine Sciandra – Directeur
Pr. Paul Nival – Président du jury

 

Mots-clés : Dunaliella salina, Tisochrysis lutea, biocarburant, photosynthèse,hydrodynamique, lumière intermittente, photolimitation, LED, longueurs d’ondes, pigments, plasticité phénotypique, photoacclimatation, productivité.

Soutenance de thèse: Elsa ROUSSEAU – 27/05/16 @ 13h30 salle Euler Violet

Titre : Effet de la dérive génétique et de la sélection sur la durabilité de la résistance des plantes aux virus.

Une plante peut être totalement protégée d’un agent pathogène grâce à un gène majeur de résistance, mais ce dernier peut être rapidement contourné suite à l’apparition et à la propagation de variants pathogènes adaptés. Cette thèse s’intéresse aux mécanismes évolutifs permettant le ralentissement de ce contournement chez les virus de plantes en agissant sur deux forces évolutives majeures, la dérive génétique et la sélection, depuis le niveau de l’hôte jusqu’à celui de la parcelle. D’abord, un modèle épidémiologique stochastique de type SI au niveau d’une parcelle agricole a montré que la dérive génétique pouvait être particulièrement bénéfique au rendement agricole lorsque l’adaptation du virus au gène majeur induit un coût de fitness intermédiaire dans les plantes sensibles. Ensuite, la conception et la validation d’un modèle basé sur des équations déterministes de Lotka-Volterra et des processus stochastiques Dirichlet-multinomiaux a permis de distinguer les effets de la dérive génétique et ceux de la sélection sur des données temporelles de compétition intra-plante entre variants viraux, et de mettre en évidence le contrôle génétique de ces effets par les plantes. Enfin, une analyse de la corrélation entre ces estimations des intensités de dérive génétique et de sélection et une estimation expérimentale de la durabilité d’un gène majeur a montré qu’une forte dérive génétique lors des stades précoces de l’infection augmentait la durabilité du gène majeur. Ces résultats ouvrent des perspectives pour une gestion plus durable de la résistance des plantes, par la sélection de variétés de plantes induisant une forte dérive génétique sur les populations d’agents pathogènes.

Membres du jury:

Fernando GARCIA ARENAL, Universidad Politécnica de Madrid

Frédéric HOSPITAL, INRA

Elisabeta VERGU, INRA

Christian LANNOU, INRA

Gaël THEBAUD, INRA

Alain VIARI, Inria

Jean Luc GOUZE, Inria

Frédéric FABRE, INRA

Mots clés: dérive génétique, sélection, durabilité des résistances, évolution expérimentale, épidémiologie.

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