SLAM : Schizophrénie et Langage : Analyse et Modélisation

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Mots clés:

troubles psychiatriques, corpus, psycholinguistique, formalisme, épistémologie

Supports :
  • projet MSH-Lorraine 2013-2015
  • projet PEPS HuMaIn du CNRS 2013, renouvelé en 2014

Une présentation du projet

Le journal du CNRS a fait un article de présentation du projet SLAM : article

Membres

Organisation

Le projet vise à systématiser l’étude des conversations pathologiques, notamment les conversations impliquant des personnes souffrant de troubles psychiatriques (schizophrènes, bipolaires). A cet effet, il se déploie selon trois modules : corpus, formalisation, épistémologie.

Contexte Scientifique

Le projet SLAM fait suite à l’un des quatre volets de l’opération DiaRaFor (2008-2011). Le noyau des chercheurs initialement impliqués dans ce volet (Michel Musiol, Interpsy, et Manuel Rebuschi, Archives Poincaré) a été renforcé par la participation d’un informaticien linguiste (Maxime Amblard, Loria). Le travail sur la formalisation des conversations pathologiques a ainsi pu être communiqué, discuté et publié dans des colloques et revues en psychologie, philosophie, et informatique linguistique (notamment en traitement automatique des langues). La pré-opération SLAM est thématiquement proche d’autres projets de l’axe 6 qui s’intéressent aux mêmes objets d’étude, comme InterHumain. Malgré une forte proximité, les approches et les méthodologies restent très différentes et délimitent clairement les champs d’investigation. Par ailleurs, la thématique de SLAM l’inscrit pleinement dans l’axe 6 de la MSH, mais il dispose d’une intersection naturelle avec l’axe 2, ce qui ouvre des perspectives de développement à terme sur les deux axes.

Events

Références

  • Amblard, M., Musiol, M., Rebuschi, M., 2011 : Une analyse basée sur la S-DRT pour la modélisation de dialogues pathologiques, Actes de la 18e conférence sur le Traitement Automatique des Langues Naturelles, TALN 2011.
  • Asher, N. Lascarides, A., 2003, Logics of Conversation, Cambridge University Press.
  • Bartkova, K. 2006 : How far can Prosodic Cues Help in Word Segmentation?,Speech Prosody, Dresden, Allemagne.
  • Musiol, M., Rebuschi M., 2011 : Towards a Two-Step Formalization of Verbal Interaction in Schizophrenia: A Case Study, in A. Trognon, M. Batt, J. Caelen& D. Vernant (eds.), Logical Properties of Dialogue, Nancy, PUN, 187-225.
  • Musiol, M., Rebuschi, M., 2007 : La rationalité de l’incohérence en conversation schizophrène, Psychologie française, 52, 2, 137-169.
  • R. Noor van Leusen, R. Muskens, 2003 : Construction by Description in Discourse Representation, Meaning: The Dynamic Turn, Elsevier, 33-65
  • Rebuschi, M., Amblard, M., Musiol, M., 2011: Schizophrénie, logicité et compréhension en première personne, L’Evolution psychiatrique,. [à paraître/forthcoming]
  • Roulet, E., et al., 1985: L’articulation du discours en français contemporain, Berne, Peter Lang.
  • Sass, L. A., 1994: The paradoxes of delusion: Wittgenstein, Schreber, and the schizophrenic mind, New York, Cornell.

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